Pic de Nore (Montagne Noire)
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La Montagne Noire est la chaine la plus méridionale du sud du Massif Central, elle culmine au Pic de Nore (1210m) au sommet duquel est installé une station de rediffusion. On peut la gravir par un très joli circuit à vélo sur de petites routes bucoliques et désertes, du moins en dehors de l'été et des dimanches. Il s'agissait pour nous d'un petit intermède sur le chemin entre Toulouse et les Alpes, juste après avoie parcouru en cyclotourisme familial l'extraordinaire Canal du Midi et avant d'attaquer le Tour du Viso, skis aux pieds cette fois-ci.
Le départ se fait de Mazamet, ex capitale mondiale du délainage (le préalable à la tannerie de la peau de mouton), activité aujourd'hui moribonde (reste une usine en fonction, les 20 autres sont autant de ruines poignantes échelonnées le long du torrent de l'Arnette). Ce gros bourg ne respire donc pas vraiment la santé, mais on y trouve encore quelques restaurants ouverts et même une charmante maison d'hote. L'intérêt de ces régions en proie à l'exode est qu'on peut s'y déplacer à vélo avec un minimum de nuisance automobile...
Nous sommes montés par le hameau des Yes, un panneau indique à chaque km le % du km à venir, pour un peu on se croirait à l'Alpe d'Huez la foule en moins...le sommet évoque plutôt le Ventoux avec sa toundra balayée par le vent et un relais de télédiffusion évoquant un peu la fusée de Tintin dans "Objectif Lune". Le climat y est étonnamment rude, on n'aurait jamais penser cailler autant à seulement 1200m de dénivelé à une encablure des plages du Languedoc ! Quelques pistes de ski de fond, les seuls du Tarn sans doute, sont même tracées en plein hiver.
La descente se fait alors par le joli village de Cabardès et son lac homonyme où le restaurant attenant est ouvert toute l'année - chose rare dans cette région en voie de désertification. Au total ce sont près de 25km de descente en pente douce sans un coup de pédale ni un coup de frein à donner jusqu'à Mazamet, un pur bonheur ! Si on excepte l'état de congélation avancée de nos mains et de nos pieds en dépit du grand soleil ayant régné du matin au soir...
Le départ se fait de Mazamet, ex capitale mondiale du délainage (le préalable à la tannerie de la peau de mouton), activité aujourd'hui moribonde (reste une usine en fonction, les 20 autres sont autant de ruines poignantes échelonnées le long du torrent de l'Arnette). Ce gros bourg ne respire donc pas vraiment la santé, mais on y trouve encore quelques restaurants ouverts et même une charmante maison d'hote. L'intérêt de ces régions en proie à l'exode est qu'on peut s'y déplacer à vélo avec un minimum de nuisance automobile...
Nous sommes montés par le hameau des Yes, un panneau indique à chaque km le % du km à venir, pour un peu on se croirait à l'Alpe d'Huez la foule en moins...le sommet évoque plutôt le Ventoux avec sa toundra balayée par le vent et un relais de télédiffusion évoquant un peu la fusée de Tintin dans "Objectif Lune". Le climat y est étonnamment rude, on n'aurait jamais penser cailler autant à seulement 1200m de dénivelé à une encablure des plages du Languedoc ! Quelques pistes de ski de fond, les seuls du Tarn sans doute, sont même tracées en plein hiver.
La descente se fait alors par le joli village de Cabardès et son lac homonyme où le restaurant attenant est ouvert toute l'année - chose rare dans cette région en voie de désertification. Au total ce sont près de 25km de descente en pente douce sans un coup de pédale ni un coup de frein à donner jusqu'à Mazamet, un pur bonheur ! Si on excepte l'état de congélation avancée de nos mains et de nos pieds en dépit du grand soleil ayant régné du matin au soir...
Tourengänger:
Bertrand

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