De Montreux à Montbovon
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La dernière fois que j'avais parcouru les Gorges de Chauderon, c'était il y a ... 44 ans. Chaque fois que je passais en voiture sur le pont autoroutier, je me disais qu'il fallait que j'y retourne une fois.
Ce qui me permet d'être affirmatif au niveau du fait que cela fait 44 ans, c'est que la journée d'alors m'est restée clairement en mémoire. Nous étions montés, avec mes parents, aux Rochers de Naye avec l'intention de descendre sur Montreux en passant par les Grottes de Naye. Mon père pensait naïvement qu'elles étaient similaires à la Grotte d'Orjobet au Salève. C'est arrivée devant l'entrée que nous nous sommes rendu compte de notre méprise. Après quelques minutes de tergiversations (ma mère n'avait pas envie de remonter), un groupe de randonneurs est sorti de la grotte, dûments équipés. Ils nous ont proposé d'aimablement mettre à disposition leurs lampes de poche avec la consigne de les déposer au Col de Jaman (ce que nous avions fait... nous ne sommes pas des flibustiers).
En descendant les Gorges de Chauderon, les ponts autoroutiers étaient bien visibles. Mon père m'avait alors dit qu'ils seraient ouverts à la circulation quelques mois plus tard.
Je me souviens que nous étions descendus en rive gauche de la Baye de Montreux. Quelques sentiers existaient alors qui permettaient de couper les lacets de la route. Certains de ces sentiers ont entretemps disparu (voir sur map.swisstopo.admin.ch).
En partant depuis la gare de Montreux, il faut d'abord gagner le vieux Montreux, magnifique petite bourgade qui a conservé un certain charme. Le départ du chemin des gorges est relativement facile à trouver (en fait, il faut se diriger vers le fond du vallon). Au moment où l'on pénètre dans les gorges, on a un contraste très fort. En l'espace de quelques centaines de mètres, on passe d'un environnement urbain à un environnement très verdoyant.
Toute la montée des Gorges de Chauderon est très agréable. J'avais le souvenir d'une descente pénible et je pensais que la montée serait encore pire. Il n'en est rien: d'abord on monte "à la fraîche"... et la montée se fait sans passages raides et longs. Seuls quelques courts passages font monter un peu les pulsations.
Comme la montée des Gorges ne me suffisait pas, je me suis dit que j'allais traverser le Col de Jaman pour gagner Montbovon.
Pour faire au plus court, je suis monté depuis le Béroyer sur les Avants. C'est là la partie la plus raide de tout l'itinéraire (à part le court passage sous le Col de Jaman). De plus, le soleil commençait à taper et la montée depuis les blocs de tuf était assez pénible.
Au delà des Avants, j'ai suivi l'ancien chemin muletier qui, à un endroit, a dû être aménagé différemment suite à des éboulements.
Dans la descente depuis le Col de Jaman, j'ai été surpris par la quantité de neige. Autant, je n'en avais pas trouvé en montant depuis les Avants, autant il en restait de belles quantités sur l'autre versant. Cependant, la période me permettait de pouvoir sans autres couper les boucles du chemin descendant sur les Cases.
Après avoir dépassé la Chèta, j'aurais pu passer par le Pont du Pontet. Cependant, cette variante contraint à devoir randonner un bout le long de la route. C'est la raison pour laquelle j'ai opté de remonter quelques centaines de mètres de dénivellation pour passer par les Mosses et Boveresse. Cette variante, même si elle impose une montée supplémentaire est magnifique, car elle offre des points de vue incomparables sur Jaman et la chaîne du Cape au Moine.
A Montbovon, je voulais aller encore boire un jus en attendant mon train... il n'y a plus de bistrot ouvert... je me suis donc rabattu sur l'épicerie.
Ce qui me permet d'être affirmatif au niveau du fait que cela fait 44 ans, c'est que la journée d'alors m'est restée clairement en mémoire. Nous étions montés, avec mes parents, aux Rochers de Naye avec l'intention de descendre sur Montreux en passant par les Grottes de Naye. Mon père pensait naïvement qu'elles étaient similaires à la Grotte d'Orjobet au Salève. C'est arrivée devant l'entrée que nous nous sommes rendu compte de notre méprise. Après quelques minutes de tergiversations (ma mère n'avait pas envie de remonter), un groupe de randonneurs est sorti de la grotte, dûments équipés. Ils nous ont proposé d'aimablement mettre à disposition leurs lampes de poche avec la consigne de les déposer au Col de Jaman (ce que nous avions fait... nous ne sommes pas des flibustiers).
En descendant les Gorges de Chauderon, les ponts autoroutiers étaient bien visibles. Mon père m'avait alors dit qu'ils seraient ouverts à la circulation quelques mois plus tard.
Je me souviens que nous étions descendus en rive gauche de la Baye de Montreux. Quelques sentiers existaient alors qui permettaient de couper les lacets de la route. Certains de ces sentiers ont entretemps disparu (voir sur map.swisstopo.admin.ch).
En partant depuis la gare de Montreux, il faut d'abord gagner le vieux Montreux, magnifique petite bourgade qui a conservé un certain charme. Le départ du chemin des gorges est relativement facile à trouver (en fait, il faut se diriger vers le fond du vallon). Au moment où l'on pénètre dans les gorges, on a un contraste très fort. En l'espace de quelques centaines de mètres, on passe d'un environnement urbain à un environnement très verdoyant.
Toute la montée des Gorges de Chauderon est très agréable. J'avais le souvenir d'une descente pénible et je pensais que la montée serait encore pire. Il n'en est rien: d'abord on monte "à la fraîche"... et la montée se fait sans passages raides et longs. Seuls quelques courts passages font monter un peu les pulsations.
Comme la montée des Gorges ne me suffisait pas, je me suis dit que j'allais traverser le Col de Jaman pour gagner Montbovon.
Pour faire au plus court, je suis monté depuis le Béroyer sur les Avants. C'est là la partie la plus raide de tout l'itinéraire (à part le court passage sous le Col de Jaman). De plus, le soleil commençait à taper et la montée depuis les blocs de tuf était assez pénible.
Au delà des Avants, j'ai suivi l'ancien chemin muletier qui, à un endroit, a dû être aménagé différemment suite à des éboulements.
Dans la descente depuis le Col de Jaman, j'ai été surpris par la quantité de neige. Autant, je n'en avais pas trouvé en montant depuis les Avants, autant il en restait de belles quantités sur l'autre versant. Cependant, la période me permettait de pouvoir sans autres couper les boucles du chemin descendant sur les Cases.
Après avoir dépassé la Chèta, j'aurais pu passer par le Pont du Pontet. Cependant, cette variante contraint à devoir randonner un bout le long de la route. C'est la raison pour laquelle j'ai opté de remonter quelques centaines de mètres de dénivellation pour passer par les Mosses et Boveresse. Cette variante, même si elle impose une montée supplémentaire est magnifique, car elle offre des points de vue incomparables sur Jaman et la chaîne du Cape au Moine.
A Montbovon, je voulais aller encore boire un jus en attendant mon train... il n'y a plus de bistrot ouvert... je me suis donc rabattu sur l'épicerie.
Tourengänger:
genepi
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