Randonnée PDestre en allant à vau-l'eau
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Après avoir crapahuté deux jours durant sur les crêtes bernoises, le lundi de Pentecôte était l'occasion de retrouver des couleurs locales et d'alléger le dénivelé.
L'idée du jour est de rallier des sommets populaires par des itinéraires délaissés. Celle-ci m'a été soufflé - une fois n'est pas coutume - par un alpiniste jeune et modeste par-dessus le marché. Comme je ne le suis pas autant que lui, j'ai décidé d'escamoter la première partie de l'ascension du Moléson, que Maurice Brandt qualifie à raison de "but des foules convoyées". Bien qu'il n'évite pas pour autant le passage au pied de voies de Via Ferrata, le chemin des Chamois échappe partiellement aux griefs que l'on peut faire au sommet.
Après avoir suivi son arête Nord raide et boisée, je vais me lancer dans une traversée au pied de l'imposante paroi jusqu'à rejoindre une sente d'animaux plus ou moins visible. Il est bon de noter que cette portion peut être allègrement éviter en empruntant un bon sentier. Ensuite, en vue du grand couloir N., on entame la montée directe dans des gazons à la pente au-delà de tout soupçon. Le plus délicat étant désormais de repérer la bonne vire, sous peine d'aboutir devant un cul de sac en bonne et due forme. En effet, j'ai dû m'y reprendre à deux fois avant de déboucher correctement sous le nez du Petit Moléson. Ensuite, je pense m'être engagé trop vite à la verticale, confronté à des pas de II-III. On atteint une petite croix marqué du sceau des routiers bullois, avant d'accéder à la cime surpeuplée. Malgré quelque nuages qui ont la fâcheuse tendance à graviter autour d'elle, force est constater que le panorama dont on jouit mérite le détour.
Ni une ni deux, je repars à l'assaut du Teysachaux. Arrivé au P.1914, après avoir ingurgité une gorgée de Rivella vert (attention, la couleur de la boisson est toujours prépondérante) et jeté un oeil à mon précieux guide des préalpes fribourgeoises, je me rends compte que l'arête Nord de Teysachaux - désormais en point de mire - a l'air de valoir son pesant de sensations. Tant pis pour le détour que cela engendre, au diable l'avarice de dénivelé. Je vise donc le chalet de Tremetta dans une descente efficace dans les gazons, depuis lequel il s'agit de basculer de l'autre côté du vallon pour atteindre le pied de l'arête en question. La première partie est assez boisée et peu évidente à suivre sur le fil. L'obstacle majeur se situe au pied de tours que l'on peut franchir par une série de cheminées de difficultés équivalentes (d'après Maurice Brandt). Je ne sais pas si j'ai fait le bon choix mais j'ai dû avoir recours à mes forces modestes pour m'élever en son sein (pas de III franchement scabreux). Dès que l'on reprend pied sur le fil, on peut accéder à une croix, que je n'avais jamais soupçonnée jusqu'à présent, peut-être à cause de la blancheur du rocher qui l'entoure. Après un évitement par la droite (à l'Ouest) dans du gazon, je m'attaque à la fin de la montée, raide mais beaucoup plus accessible. Seules deux personnes fréquentent les lieux à mon arrivée.
Souhaitant enchainer avec la dernière arête de la Dent de Lys qu'il me reste à découvrir (N.), j'entreprends une descente "diretissima" par la versant Sud, connue par les skieurs. Après avoir passé Belle-Chaux, je rejoins la route en direction de Salette, que je quitte au pied de l'arête de la Dent de Lys. Après quelques mamelons, les hostilités s'annoncent avec une pente de plus en plus prononcée au fil de la progression. Un T6 bien soutenu dans du gazon, parfois mêlé de rochers, en terrain sauvage à souhait. L'arrivée au sommet est une belle récompense, avec les Sex, à main gauche, et le col de Lys, à main droite.
Après avoir laissé mon empreinte dans le livre d'or, c'est ce dernier que j'atteins avant de suivre le sentier de randonnée pédestre qui me permet de regagner Les Paccots sans aucun souci.
L'idée du jour est de rallier des sommets populaires par des itinéraires délaissés. Celle-ci m'a été soufflé - une fois n'est pas coutume - par un alpiniste jeune et modeste par-dessus le marché. Comme je ne le suis pas autant que lui, j'ai décidé d'escamoter la première partie de l'ascension du Moléson, que Maurice Brandt qualifie à raison de "but des foules convoyées". Bien qu'il n'évite pas pour autant le passage au pied de voies de Via Ferrata, le chemin des Chamois échappe partiellement aux griefs que l'on peut faire au sommet.
Après avoir suivi son arête Nord raide et boisée, je vais me lancer dans une traversée au pied de l'imposante paroi jusqu'à rejoindre une sente d'animaux plus ou moins visible. Il est bon de noter que cette portion peut être allègrement éviter en empruntant un bon sentier. Ensuite, en vue du grand couloir N., on entame la montée directe dans des gazons à la pente au-delà de tout soupçon. Le plus délicat étant désormais de repérer la bonne vire, sous peine d'aboutir devant un cul de sac en bonne et due forme. En effet, j'ai dû m'y reprendre à deux fois avant de déboucher correctement sous le nez du Petit Moléson. Ensuite, je pense m'être engagé trop vite à la verticale, confronté à des pas de II-III. On atteint une petite croix marqué du sceau des routiers bullois, avant d'accéder à la cime surpeuplée. Malgré quelque nuages qui ont la fâcheuse tendance à graviter autour d'elle, force est constater que le panorama dont on jouit mérite le détour.
Ni une ni deux, je repars à l'assaut du Teysachaux. Arrivé au P.1914, après avoir ingurgité une gorgée de Rivella vert (attention, la couleur de la boisson est toujours prépondérante) et jeté un oeil à mon précieux guide des préalpes fribourgeoises, je me rends compte que l'arête Nord de Teysachaux - désormais en point de mire - a l'air de valoir son pesant de sensations. Tant pis pour le détour que cela engendre, au diable l'avarice de dénivelé. Je vise donc le chalet de Tremetta dans une descente efficace dans les gazons, depuis lequel il s'agit de basculer de l'autre côté du vallon pour atteindre le pied de l'arête en question. La première partie est assez boisée et peu évidente à suivre sur le fil. L'obstacle majeur se situe au pied de tours que l'on peut franchir par une série de cheminées de difficultés équivalentes (d'après Maurice Brandt). Je ne sais pas si j'ai fait le bon choix mais j'ai dû avoir recours à mes forces modestes pour m'élever en son sein (pas de III franchement scabreux). Dès que l'on reprend pied sur le fil, on peut accéder à une croix, que je n'avais jamais soupçonnée jusqu'à présent, peut-être à cause de la blancheur du rocher qui l'entoure. Après un évitement par la droite (à l'Ouest) dans du gazon, je m'attaque à la fin de la montée, raide mais beaucoup plus accessible. Seules deux personnes fréquentent les lieux à mon arrivée.
Souhaitant enchainer avec la dernière arête de la Dent de Lys qu'il me reste à découvrir (N.), j'entreprends une descente "diretissima" par la versant Sud, connue par les skieurs. Après avoir passé Belle-Chaux, je rejoins la route en direction de Salette, que je quitte au pied de l'arête de la Dent de Lys. Après quelques mamelons, les hostilités s'annoncent avec une pente de plus en plus prononcée au fil de la progression. Un T6 bien soutenu dans du gazon, parfois mêlé de rochers, en terrain sauvage à souhait. L'arrivée au sommet est une belle récompense, avec les Sex, à main gauche, et le col de Lys, à main droite.
Après avoir laissé mon empreinte dans le livre d'or, c'est ce dernier que j'atteins avant de suivre le sentier de randonnée pédestre qui me permet de regagner Les Paccots sans aucun souci.
Tourengänger:
Hurluberlu
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