Côtoyer les Gast
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||
En remettant la main sur l'appareil photo Sony Cyber-Shot (doté d'un objectif Carl Zeiss) qui m'accompagnait encore il y a quelques mois de cela, j'ai eu l'agréable surprise de pouvoir récupérer quelques clichés pris lors d'une solitaire traversée autour des Gastlosen, réalisée au printemps passé.
La laborieuse montée au pied du massif s'effectue en VTT depuis le hameau de Im Fang (La Villette). A partir du parking de Schänis, les crampons sont sollicités jusqu'au chalet de Stierenritz, voire Grubenberghütte, vers laquelle les plus persévérants pourront poursuivre sur selle. A partir de là (T5), il faut repérer la base de la paroi qui soutient les clochetons de la Wandflue pour longer sa base (itinéraire 384 du guide 1991 des préalpes fribourgeoises de Maurice Brandt), en passant bientôt par une vire. On accède ensuite au col de Rossboden (1990.90m), situé entre les Pointes de Rachevi et les dits clochetons, demi-douzaine de gendarmes, qui peuvent tous s'escalader facilement d'après le guide (PE!!!) mais que j'ai préféré contourner (par le Sud) pour certains d'entre eux. D'ailleurs, cette option s'avère particulièrement délicate à une reprise, obligeant à se frayer un chemin par l'intermédiaire d'une série de pas assez périlleux (II-III) mais dans du rocher d'une qualité exemplaire. Une fois la descente du dernier clocheton exécutée (un rappel est normalement indispensable !!), la Wandflue est en vue, et se laisse facilement gravir (T5+).
Un sentier permet de gagner le Wolfs Ort (T4).
La météo se gâte et j'en profite pour faire une courte halte et jauger le ciel. Une dizaine de minutes plus tard, après un moment de répit, comme le temps se redécouvre, je reprends de plus belle mes habitudes de cabri pour escalader les Birespitzen dans du gazon raide caractéristique des préalpes fribourgeoises (T5+), puis le Bireflue, les bras devenant de plus en plus sollicités au fil de la progression (T6).
Avant d'atteindre le col situé entre le Bireflue et Rudigenspitze, le clou de la journée, un ressaut s'évite soit à gauche, soit à droite. Dans un premier temps, j'ai aperçu une vieille corde dans le versant Nord-Ouest qui m'a quelque peu inquiété, en sachant qu'il fallait que je redescende ensuite par ce côté. Pour l'heure, l'arête (PD+ / II-III) que je dois affronter est d'une limpidité remarquable, offrant une adhérence au-delà de tout soupçon, à tel point qu'à l'équipement en place légèrement en contrebas dans le versant SE, j'ai opté pour l'option "sur le fil".
Le sommet est un très bon point de mire sur ce massif toujours aussi fascinant.
Pour la descente, comme je n'aime pas marcher sur mes pas, j'ai voulu tenter cette petite partie équipée, qui n'est pas un cadeau non plus (II). Attention aussi au passage court qui permet de prendre pied sur le col, pas évident. Soulagement à la descente lorsque j'ai aperçu de vrais câbles. Cependant, cette portion jusqu'au chalet du Régiment n'est pas à prendre à la légère (PD) avec des pas de II (III s'il n'y avait pas le câbles) avec l'impression d'être littéralement suspendu par endroits. Les grands gabarits seront très certainement avantagés dans cette partie. J'imagine par ailleurs que le repérage à la montée à travers les pins ne doit pas être si simple. Surtout, ne pas perdre l'équipement de vue.
L'approche du Chalet du Régiment, refuge pris d'assaut par une horde de grimpeurs & de touristes mêlés, marque le retour à la civilisation.
A la suite d'une traversée un peu pénible hors sentier (T5), j'ai retrouvé mon vélo pour la descente expresse vers Im Fang.
Deux Bernois rencontrés dans le bus qualifieront ma descente de "sexy", sans savoir ce qu'ils entendaient par là.
La laborieuse montée au pied du massif s'effectue en VTT depuis le hameau de Im Fang (La Villette). A partir du parking de Schänis, les crampons sont sollicités jusqu'au chalet de Stierenritz, voire Grubenberghütte, vers laquelle les plus persévérants pourront poursuivre sur selle. A partir de là (T5), il faut repérer la base de la paroi qui soutient les clochetons de la Wandflue pour longer sa base (itinéraire 384 du guide 1991 des préalpes fribourgeoises de Maurice Brandt), en passant bientôt par une vire. On accède ensuite au col de Rossboden (1990.90m), situé entre les Pointes de Rachevi et les dits clochetons, demi-douzaine de gendarmes, qui peuvent tous s'escalader facilement d'après le guide (PE!!!) mais que j'ai préféré contourner (par le Sud) pour certains d'entre eux. D'ailleurs, cette option s'avère particulièrement délicate à une reprise, obligeant à se frayer un chemin par l'intermédiaire d'une série de pas assez périlleux (II-III) mais dans du rocher d'une qualité exemplaire. Une fois la descente du dernier clocheton exécutée (un rappel est normalement indispensable !!), la Wandflue est en vue, et se laisse facilement gravir (T5+).
Un sentier permet de gagner le Wolfs Ort (T4).
La météo se gâte et j'en profite pour faire une courte halte et jauger le ciel. Une dizaine de minutes plus tard, après un moment de répit, comme le temps se redécouvre, je reprends de plus belle mes habitudes de cabri pour escalader les Birespitzen dans du gazon raide caractéristique des préalpes fribourgeoises (T5+), puis le Bireflue, les bras devenant de plus en plus sollicités au fil de la progression (T6).
Avant d'atteindre le col situé entre le Bireflue et Rudigenspitze, le clou de la journée, un ressaut s'évite soit à gauche, soit à droite. Dans un premier temps, j'ai aperçu une vieille corde dans le versant Nord-Ouest qui m'a quelque peu inquiété, en sachant qu'il fallait que je redescende ensuite par ce côté. Pour l'heure, l'arête (PD+ / II-III) que je dois affronter est d'une limpidité remarquable, offrant une adhérence au-delà de tout soupçon, à tel point qu'à l'équipement en place légèrement en contrebas dans le versant SE, j'ai opté pour l'option "sur le fil".
Le sommet est un très bon point de mire sur ce massif toujours aussi fascinant.
Pour la descente, comme je n'aime pas marcher sur mes pas, j'ai voulu tenter cette petite partie équipée, qui n'est pas un cadeau non plus (II). Attention aussi au passage court qui permet de prendre pied sur le col, pas évident. Soulagement à la descente lorsque j'ai aperçu de vrais câbles. Cependant, cette portion jusqu'au chalet du Régiment n'est pas à prendre à la légère (PD) avec des pas de II (III s'il n'y avait pas le câbles) avec l'impression d'être littéralement suspendu par endroits. Les grands gabarits seront très certainement avantagés dans cette partie. J'imagine par ailleurs que le repérage à la montée à travers les pins ne doit pas être si simple. Surtout, ne pas perdre l'équipement de vue.
L'approche du Chalet du Régiment, refuge pris d'assaut par une horde de grimpeurs & de touristes mêlés, marque le retour à la civilisation.
A la suite d'une traversée un peu pénible hors sentier (T5), j'ai retrouvé mon vélo pour la descente expresse vers Im Fang.
Deux Bernois rencontrés dans le bus qualifieront ma descente de "sexy", sans savoir ce qu'ils entendaient par là.
Tourengänger:
Hurluberlu
Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare (2)