Wildspitz, en boucle depuis Unterägeri
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Après mon déménagement du week-end passé et avant de commencer un nouvel emploi, ma première idée pour ce 1er novembre était de monter tout simplement sur le Zugerberg, mon nouveau "Hausberg". Mais Météosuisse a prévu une limite supérieure des stratus vers mille mètres seulement, il faudra donc aller un peu plus haut pour être certain d’avoir du soleil. Je me décide donc pour le Wildspitze, point culminant du canton de Zoug à 1580 mètres. Etonnant, d’ailleurs, que le plus haut sommet de ce canton situé tout près des Alpes soit si bas.
Le bus me monte en une vingtaine de minutes à Unterägeri. Le brouillard est dense, surtout aux alentours d’Allenwinden. Mais juste en arrivant dans l’Aegerital, les nuages se déchirent et le soleil se montre timidement.
Il faut supporter énormément de goudron au début de la randonnée. Des petites routes de desserte locale me mènent entre fermes, vaches, poules et scieries jusqu’à Rogeneu, où ça commence enfin à monter après une bonne demi-heure de plat. A Resti, un peu plus haut, il y a deux alternatives pour rejoindre Halsegg : celle que je prends est marquée en rouge comme chemin de randonnée sur la carte au 1 :50,000ème et est bien balisée sur le terrain, pourtant cet itinéraire ne figure pas comme chemin de randonnée sur la carte Swiss Map Online qui, je pensais, était censée contenir les dernières mises à jour des cartes papier… Enormément de divergences également entre le balisage sur le terrain (chemins de randonnée) et sur la carte Swiss Map Online (mélange de chemins « jaunes » et « rouge-blanc »).
La montée le long du Hürital est monotone, sur une succession de routes et de pistes carrossables. Au-dessus de l’alpage de Hürital je tombe enfin sur un sentier non accessible aux voitures, mais il débouche sur une nouvelle piste goudronnée après dix minutes. Mais en arrivant à Halsegg, il y a deux bonnes surprises. D’un seul coup, en arrivant sur la crête, la vue s’ouvre vers l’est, avec les Mythen, le Rigi et toutes les Alpes de la Suisse centrale et orientale au-dessus d’une mer de brouillard. Deuxième bonne surprise, le soleil s’impose enfin franchement dans un ciel bleu, après avoir tardé à se montrer tout au long de la matinée.
A partir d’ici et jusqu’au sommet, le sentier suit la crête du Rossberg. Alors que j’avais été entièrement seul jusqu’à ce point, tout d’un coup il y a foule : randonneurs, familles qui pique-niquent, beaucoup de VTTistes. Une première bosse surmontée d’une grande croix pourrait être le sommet, mais je vois déjà une seconde bosse, plus loin et visiblement plus haut. Mais même si ce n’est qu’un faux sommet, il y a une place de barbecue et une très belle table d’orientation. La seconde bosse n’est pas non plus le vrai sommet, qui est maintenant visible… avec une bonne petite descente entre deux. Je décide de rester ici pour manger mes sandwiches et faire la sieste et c’est une bonne décision : ici c’est calme, alors que 20 minutes plus tard, au sommet du Wildspitz, c’est la cohue. Il faut dire que la vue est magnifique, la fréquentation de l’endroit est bien méritée.
Le dépliant touristique sur lequel j’ai trouvé l’itinéraire a parlé d’une randonnée « exigeante ». Jusqu’au sommet, on est clairement dans le T1, la seule exigence est de savoir mettre un pied devant l’autre pendant trois bonnes heures. La descente par Alpli est un peu plus ardue et demande au moins une bonne paire de chaussures, en raison des très nombreuses racines qui encombrent le sentier. Ici on pourrait plutôt parler d’un petit T2.
Au-dessus d’Alpli, à une bifurcation, j’ai le choix entre le sentier normal et une variante balisée rouge-blanc, « über die Leiter ». Je vois effectivement un escalier raide qui descend, et j’ai déjà entendu ce type d’escalier appelé « Leiter » en Suisse. Mais mon allemand me fait défaut, je ne sais plus si Leiter est masculin ou féminin et donc, si « die Leiter » fait référence à une seule échelle ou à toute une armée d’échelles qu’il faudra descendre ! Je décide d’aller voir et descends le premier escalier. Mais en dessous, je fais rapidement demi-tour : le sentier est très étroit et assez exposé au-dessus d’une barre rocheuse, il n’y a pas de sécurisation et c’est glissant. La chute n’est pas permise ici et je préfère rebrousser chemin pour prendre le sentier principal, balisé jaune. Les échelles seront à faire une autre fois, plutôt à la montée.
En dessous d’Alpli la descente se poursuit par une succession de routes et de sentiers, toujours glissants et jonchés de racines. A Blimoos, une grande clairière permet de profiter des derniers rayons de soleil et des couleurs d’automne ; un peu plus loin, je rejoins le fond de la vallée et les trois bons kilomètres de route qu’il me faut encore parcourir pour arriver à Unterägeri.
Si le Wildspitz mérite le déplacement pour la vue magnifique depuis en haut, cet itinéraire n’est pas vraiment recommandable en raison des marches d’approche goudronnées très longues au début et à la fin. La prochaine fois, je le ferai plutôt depuis le sud, entre Goldau et Sattel.
Après mon déménagement du week-end passé et avant de commencer un nouvel emploi, ma première idée pour ce 1er novembre était de monter tout simplement sur le Zugerberg, mon nouveau "Hausberg". Mais Météosuisse a prévu une limite supérieure des stratus vers mille mètres seulement, il faudra donc aller un peu plus haut pour être certain d’avoir du soleil. Je me décide donc pour le Wildspitze, point culminant du canton de Zoug à 1580 mètres. Etonnant, d’ailleurs, que le plus haut sommet de ce canton situé tout près des Alpes soit si bas.
Le bus me monte en une vingtaine de minutes à Unterägeri. Le brouillard est dense, surtout aux alentours d’Allenwinden. Mais juste en arrivant dans l’Aegerital, les nuages se déchirent et le soleil se montre timidement.
Il faut supporter énormément de goudron au début de la randonnée. Des petites routes de desserte locale me mènent entre fermes, vaches, poules et scieries jusqu’à Rogeneu, où ça commence enfin à monter après une bonne demi-heure de plat. A Resti, un peu plus haut, il y a deux alternatives pour rejoindre Halsegg : celle que je prends est marquée en rouge comme chemin de randonnée sur la carte au 1 :50,000ème et est bien balisée sur le terrain, pourtant cet itinéraire ne figure pas comme chemin de randonnée sur la carte Swiss Map Online qui, je pensais, était censée contenir les dernières mises à jour des cartes papier… Enormément de divergences également entre le balisage sur le terrain (chemins de randonnée) et sur la carte Swiss Map Online (mélange de chemins « jaunes » et « rouge-blanc »).
La montée le long du Hürital est monotone, sur une succession de routes et de pistes carrossables. Au-dessus de l’alpage de Hürital je tombe enfin sur un sentier non accessible aux voitures, mais il débouche sur une nouvelle piste goudronnée après dix minutes. Mais en arrivant à Halsegg, il y a deux bonnes surprises. D’un seul coup, en arrivant sur la crête, la vue s’ouvre vers l’est, avec les Mythen, le Rigi et toutes les Alpes de la Suisse centrale et orientale au-dessus d’une mer de brouillard. Deuxième bonne surprise, le soleil s’impose enfin franchement dans un ciel bleu, après avoir tardé à se montrer tout au long de la matinée.
A partir d’ici et jusqu’au sommet, le sentier suit la crête du Rossberg. Alors que j’avais été entièrement seul jusqu’à ce point, tout d’un coup il y a foule : randonneurs, familles qui pique-niquent, beaucoup de VTTistes. Une première bosse surmontée d’une grande croix pourrait être le sommet, mais je vois déjà une seconde bosse, plus loin et visiblement plus haut. Mais même si ce n’est qu’un faux sommet, il y a une place de barbecue et une très belle table d’orientation. La seconde bosse n’est pas non plus le vrai sommet, qui est maintenant visible… avec une bonne petite descente entre deux. Je décide de rester ici pour manger mes sandwiches et faire la sieste et c’est une bonne décision : ici c’est calme, alors que 20 minutes plus tard, au sommet du Wildspitz, c’est la cohue. Il faut dire que la vue est magnifique, la fréquentation de l’endroit est bien méritée.
Le dépliant touristique sur lequel j’ai trouvé l’itinéraire a parlé d’une randonnée « exigeante ». Jusqu’au sommet, on est clairement dans le T1, la seule exigence est de savoir mettre un pied devant l’autre pendant trois bonnes heures. La descente par Alpli est un peu plus ardue et demande au moins une bonne paire de chaussures, en raison des très nombreuses racines qui encombrent le sentier. Ici on pourrait plutôt parler d’un petit T2.
Au-dessus d’Alpli, à une bifurcation, j’ai le choix entre le sentier normal et une variante balisée rouge-blanc, « über die Leiter ». Je vois effectivement un escalier raide qui descend, et j’ai déjà entendu ce type d’escalier appelé « Leiter » en Suisse. Mais mon allemand me fait défaut, je ne sais plus si Leiter est masculin ou féminin et donc, si « die Leiter » fait référence à une seule échelle ou à toute une armée d’échelles qu’il faudra descendre ! Je décide d’aller voir et descends le premier escalier. Mais en dessous, je fais rapidement demi-tour : le sentier est très étroit et assez exposé au-dessus d’une barre rocheuse, il n’y a pas de sécurisation et c’est glissant. La chute n’est pas permise ici et je préfère rebrousser chemin pour prendre le sentier principal, balisé jaune. Les échelles seront à faire une autre fois, plutôt à la montée.
En dessous d’Alpli la descente se poursuit par une succession de routes et de sentiers, toujours glissants et jonchés de racines. A Blimoos, une grande clairière permet de profiter des derniers rayons de soleil et des couleurs d’automne ; un peu plus loin, je rejoins le fond de la vallée et les trois bons kilomètres de route qu’il me faut encore parcourir pour arriver à Unterägeri.
Si le Wildspitz mérite le déplacement pour la vue magnifique depuis en haut, cet itinéraire n’est pas vraiment recommandable en raison des marches d’approche goudronnées très longues au début et à la fin. La prochaine fois, je le ferai plutôt depuis le sud, entre Goldau et Sattel.
Tourengänger:
stephen
Communities: Randonneur
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