Une grimpée au Luisin
|
||||||||||||||||||||
Le Luisin était depuis longtemps un sommet que j'avais envie de gravir. Ce désir était motivé d'une part par la réputation de ce sommet et d'autre part, par le fait que j'avais souvent parcouru la région, sans toutefois monter sur ce sommet.
Je me suis donc rendu aux Marécottes et comme j'étais arrivé tôt le matin, que la première télécabine de la Creusaz ne part qu'à 8:45 et que le sentier montant des Marécottes à la Creusaz est beau, je suis monté à pied à la Creusaz. Toute la pente boisée dominant les Marécottes est parcourue d'une multitude de sentiers, chemins forestiers et routes. De plus, les panneaux indicateurs pour les sentiers sont souvent lacunaires dans cette zone. En conséquence, il n'est pas toujours évident de trouver le bon sentier, même si dans l'absolu, on arriverait de toutes manières à la Creusaz.
Depuis la Creusaz, le sentier du Luisin est bien indiqué (bonnes marques au sol et balisage parfois excessif). Il gravit dans un premier temps la pénible pente terminant l'arête sud-est et qui est parsemée de paravalanches.
Un peu plus haut, on traverse sous le fil de l'arête sur le versant d'Emaney. Là se trouvent quelques petits passages facile mais nécessitant de la prudence.
Plus haut, on vient buter contre le ressaut sommital. Des chaînes aident à la progression, même si l'on peut s'affranchir de leur utilisation (le rocher est adhérent et les prises nombreuses). Un peu plus haut, une surprise nous attend: alors que l'on croit arriver au sommet, on se rend compte que l'on a gagné une antécime. Il faut donc descendre un peu dans la brèche avant de pouvoir monter à l'aide de deux échelles dans une cheminée jusqu'au sommet.
Depuis le sommet, un bon sentier descend sur le Col d'Emaney. Même si le sentier paraît évident, il pourrait poser quelques problèmes en cas de brouillard.
Arrivé au Col d'Emaney, je n'ai pu m'empêcher de penser aux nombre de fois que j'ai passé par là avec un mulet... avant de me rendre au Col de Barberine faisant face. Y compris, la toute première fois, lorsque j'était encore en formation pour mon brevet d'accompagnateur.
Le sentier de descente sur Emaney est bon et ne pose pas de problèmes majeurs.
Arrivé aux chalets d'Emaney (Buvette), je vous recommande d'y acheter du fromage. La tomme de vache est simplement délicieuse.
La descente sur les Marécottes s'effectue le long de la route d'alpage menant à Emaney. La partie désagréable et raide en caillasse a été bétonnée, ce qui rend le parcours plus agréable.
Je me suis donc rendu aux Marécottes et comme j'étais arrivé tôt le matin, que la première télécabine de la Creusaz ne part qu'à 8:45 et que le sentier montant des Marécottes à la Creusaz est beau, je suis monté à pied à la Creusaz. Toute la pente boisée dominant les Marécottes est parcourue d'une multitude de sentiers, chemins forestiers et routes. De plus, les panneaux indicateurs pour les sentiers sont souvent lacunaires dans cette zone. En conséquence, il n'est pas toujours évident de trouver le bon sentier, même si dans l'absolu, on arriverait de toutes manières à la Creusaz.
Depuis la Creusaz, le sentier du Luisin est bien indiqué (bonnes marques au sol et balisage parfois excessif). Il gravit dans un premier temps la pénible pente terminant l'arête sud-est et qui est parsemée de paravalanches.
Un peu plus haut, on traverse sous le fil de l'arête sur le versant d'Emaney. Là se trouvent quelques petits passages facile mais nécessitant de la prudence.
Plus haut, on vient buter contre le ressaut sommital. Des chaînes aident à la progression, même si l'on peut s'affranchir de leur utilisation (le rocher est adhérent et les prises nombreuses). Un peu plus haut, une surprise nous attend: alors que l'on croit arriver au sommet, on se rend compte que l'on a gagné une antécime. Il faut donc descendre un peu dans la brèche avant de pouvoir monter à l'aide de deux échelles dans une cheminée jusqu'au sommet.
Depuis le sommet, un bon sentier descend sur le Col d'Emaney. Même si le sentier paraît évident, il pourrait poser quelques problèmes en cas de brouillard.
Arrivé au Col d'Emaney, je n'ai pu m'empêcher de penser aux nombre de fois que j'ai passé par là avec un mulet... avant de me rendre au Col de Barberine faisant face. Y compris, la toute première fois, lorsque j'était encore en formation pour mon brevet d'accompagnateur.
Le sentier de descente sur Emaney est bon et ne pose pas de problèmes majeurs.
Arrivé aux chalets d'Emaney (Buvette), je vous recommande d'y acheter du fromage. La tomme de vache est simplement délicieuse.
La descente sur les Marécottes s'effectue le long de la route d'alpage menant à Emaney. La partie désagréable et raide en caillasse a été bétonnée, ce qui rend le parcours plus agréable.
Tourengänger:
genepi
Minimap
0Km
Klicke um zu zeichnen. Klicke auf den letzten Punkt um das Zeichnen zu beenden
Kommentare (3)