Une combinaison amusante glanée sur hikr.org, merci à QuerJAG...c'est une alternance de portions faciles et de sections plus pimentées exigeant de bien regarder où on met les pieds et d’éviter de glisser. En ce n-ième WE pourri de printemps, une fois n'est pas coutume, la Suisse orientale était le seul coin à rester sec : c’était l’occasion rêvée de retrouver notre vieux copain alsacien Tony qui vit juste de l’autre coté de la frontière (ie à l’est du Rhin).
J'ai mis une description détaillée du circuit en français ici.
Tony voulait repérer cette combinaison pour y emmener sa fille de 6 ans (!), il a depuis revu les ambitions à la baisse – les passages techniques sont certes courts et assurables mais le terrain est souvent bien raide (et boueux ajouteront les mauvaises langues familières des Préalpes orientales…).
Le programme prévoyait de grimper samedi en attendant que le circuit du Schöner Mann sèche pour le dimanche…le hic c’est que ledit WE sec (le radar était juste pour une fois) avait été précédé d’un vendredi diluvien dans le coin. On a donc passé la 1ère journée à errer entre le site du Pockstein (trempé), le site de Koblach (presque sec…mais il y avait un lac au pied des voies !) et le grand site du Känzele au-dessus de Bregenz. « Celui là est plein sud et bien raide, il sera forcément sec » dixit Tony…sauf ce jour-là ! Tout ça pour finir à la salle d’escalade de Dornbirn – qui est cela dit très belle et possède aussi des voies dehors.
Bref, un peu frustrés quand-même, on était bien à cran le lendemain pour enchainer la boucle du Schöner Mann. Le départ est assez rébarbatif, hyper raide et boueux avec une section courte mais assez expo sur une arête terreuse effilée – avec les pieds mouillés et les racines des buissons bien zippantes on ne faisait guère les malins. Les autres passages « techniques » étaient heureusement plus sympas excepté la dernière descente ou ça vaut sans doute le coup d’assurer depuis le spit si c’est aussi gluant que le jour de notre passage.
Retour à Berne pour passer le 1er mai sous la pluie – malgré une étude fouillée de tous les modèles météo, radar & co impossible de trouver le moindre coin sec dans un rayon de 4h de train. Même pour aller manifester (ben ouais quoi, moi aussi je veux gagner plus, bosser moins et m’arrêter plus tôt !) il pleuvait trop. Et c’est visiblement pas prêt de s’arrêter. Bah c’est bon pour les glaciers !
Conditions du jour : circuit souvent non balisé, la trace GPS pourra rendre de bons services…les passages délicats (T4/T5) sont parfois sécurisés, parfois pas – un pied sûr reste de rigueur en particulier sur terrain humide, chose fréquente dans la région…La 1ère arête de l’Äuelegrat présentait du coup une section vraiment expo avec la boue, Tony a gentiment tiré une longueur pour assurer Agnès. On a aussi failli tirer un rappel depuis un arbre à la descente des Löwenzähne tant c’était la patinoire. Par contre les quelques passages de rocher comme la Wandfluhgrat étaient secs, faciles (II) et ludiques. Le massif est strié de sentiers, on peut donc à tout moment changer de parcours et revenir sur du facile si on ne le sent pas. On trouvait encore de la neige dès 1500m.
Météo : alternance de (timides) éclaircies et de (nombreux) passages nuageux mais restant sec - la vallée du Rhin baignée ed soleil nous a nargué toute la journée...Frais (14° max) mais pas de vent.
Accès : train de Dornbirn à Höhenems, cadence horaire (8h02 - 8h12). Le lendemain (lundi) matin, 3h02 de train de Dornbirn à Berne via Bregenz - Zürich (8h26 - 11h28). Pour ce qu'on a vu des trains autrichiens, ils n'ont rien à envier aux trains suisses, rames high-tech avec grands fourgons vélos, gares modernes, cadence horaire, ponctualité...bon le Vorarlberg est le Land le plus riche du pays, cela explique peut-être cela.
Restauration : Emser Hütte ouverte et gardiennée quasiment toute l'année, mais on ne s'y est pas arrêtés. Sinon super boulangerie au départ à la gare d'Höhenems
Horaire : départ 8h15, 8h30 de marche nette + 30mn de pause, arr 17h15.
Participants : Tony, Agnès et moi
Kommentare