Älpeltispitz
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Une randonnée assez sportive m'attendait, mais j'avais oublié 2-3 éléments de ma nourriture de la journée, donc je ne pars pas dans les meilleures conditions de Klosters-Dorf (1124m). J'ai beau cherché un commerce ouvert dans le coin, il n'y a malheureusement rien d'ouvert, même pas à la station de la vallée de Madrisa. J'entame donc ma marche avec un peu d'appréhension. Je croyais d'ailleurs me souvenir du chemin car j'avais fait en sens inverse le bout jusqu'à Schlappin (1643m), mais ça monte beaucoup plus que je ne m'en souvenais. Il faut dire qu'on était passé par la route, j'emprunte ici le sentier numéroté à flanc de montagne.
Avant de passer par le village, je reste sur la droite du petit lac pour couper, en suivant des traces plus ou moins bien marquées, le long d'une clôture. En pénétrant dans la Schlappintal, je reviens quand même quelques mètres en arrière pour franchir la rivière sur un petit pont et reprendre la piste - même si je devais la retraverser plus tard, c'était une bonne option car il n'y a plus de possibilité avant l'intersection suivante (1777m), après plusieurs kilomètres.
A ce niveau commence une montée bien raide, dans une végétation d'abord bien touffue et une forte humidité, puis à partir de Säss (2085m), dans une alpe tranquille et assez vaste. J'avais repéré des petits lacs sur la carte, mais il faut encore cravacher 200m pour atteindre le premier. Je fais même un détour pour me poser un moment et même m'y baigner rapidement. Cela fait du bien mais il y a encore apparemment 300m de dénivellé avant de basculer sur l'autre versant. J'avoue que je ne pensais pasque ça monterait autant ! Et c'est même de l'ébouli et du sable à partir de l'Äbisee (2332m), un calvaire pour atteindre la crête.
Sur la crête, je prends à gauche pour les derniers mètres en direction du sommet. L'Älpeltispitz (2685) est un sommet plat sur une bonne longueur, dont la plus haute proéminence semble juste le fait du cairn posé dessus... Mais je m'y retrouve seul et en fais un peu l'exploration.
Ayant retrouvé la sortie, je redescends jusqu'au col avant de plonger littéralement sur la vallée de Monbiel en contrebas. Cette descente est bien longue, mais sans aucune difficulté technique. Je croise mes premiers randonneurs, des trail runneurs à l'entraînement, avant de retrouver un peu de fraîcheur dans les parties forestières. Là, je commence à ressentir le manque d'eau : si le versant nord était couvert de ruisseaux, ce versant est complètement sec, donc pas de quoi se désaltérer.
J'entre enfin dans les faubourgs de Klosters, par le très chic quartier de Pardels (1314m). Je décide de rentrer par Klosters-Platz (1206m), pour changer un peu. J'ai juste le temps de remplir ma gourde à la fontaine du village avant de sauter dans le train pour Zurich.
Avant de passer par le village, je reste sur la droite du petit lac pour couper, en suivant des traces plus ou moins bien marquées, le long d'une clôture. En pénétrant dans la Schlappintal, je reviens quand même quelques mètres en arrière pour franchir la rivière sur un petit pont et reprendre la piste - même si je devais la retraverser plus tard, c'était une bonne option car il n'y a plus de possibilité avant l'intersection suivante (1777m), après plusieurs kilomètres.
A ce niveau commence une montée bien raide, dans une végétation d'abord bien touffue et une forte humidité, puis à partir de Säss (2085m), dans une alpe tranquille et assez vaste. J'avais repéré des petits lacs sur la carte, mais il faut encore cravacher 200m pour atteindre le premier. Je fais même un détour pour me poser un moment et même m'y baigner rapidement. Cela fait du bien mais il y a encore apparemment 300m de dénivellé avant de basculer sur l'autre versant. J'avoue que je ne pensais pasque ça monterait autant ! Et c'est même de l'ébouli et du sable à partir de l'Äbisee (2332m), un calvaire pour atteindre la crête.
Sur la crête, je prends à gauche pour les derniers mètres en direction du sommet. L'Älpeltispitz (2685) est un sommet plat sur une bonne longueur, dont la plus haute proéminence semble juste le fait du cairn posé dessus... Mais je m'y retrouve seul et en fais un peu l'exploration.
Ayant retrouvé la sortie, je redescends jusqu'au col avant de plonger littéralement sur la vallée de Monbiel en contrebas. Cette descente est bien longue, mais sans aucune difficulté technique. Je croise mes premiers randonneurs, des trail runneurs à l'entraînement, avant de retrouver un peu de fraîcheur dans les parties forestières. Là, je commence à ressentir le manque d'eau : si le versant nord était couvert de ruisseaux, ce versant est complètement sec, donc pas de quoi se désaltérer.
J'entre enfin dans les faubourgs de Klosters, par le très chic quartier de Pardels (1314m). Je décide de rentrer par Klosters-Platz (1206m), pour changer un peu. J'ai juste le temps de remplir ma gourde à la fontaine du village avant de sauter dans le train pour Zurich.
Tourengänger:
gurgeh

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